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Burn-out au travail : 6 signaux faibles que les RH doivent apprendre à repérer

  • Photo du rédacteur: chchirihan
    chchirihan
  • 23 juil.
  • 2 min de lecture

Le burn-out au travail ne survient jamais sans signes. Pourtant, dans de nombreuses entreprises, ces alertes passent inaperçues — ou sont minimisées — jusqu’à l’arrêt brutal.

Pour les RH, la clé réside dans l’anticipation. Identifier les signaux faibles permet d’agir à temps, de désamorcer des situations critiques, et de construire une culture de prévention durable.

Employé montrant des signes précoces de burn-out au travail : surcharge mentale visible et fatigue apparente.

Pourquoi le burn-out au travail explose dans les entreprises


Des causes multifactorielles amplifiées depuis le Covid

Charge mentale, flou des responsabilités, surcharge numérique, télétravail mal encadré… les facteurs de burn-out se sont démultipliés. Le problème est structurel autant qu’organisationnel.


Des RH souvent alertés… trop tard

Entre peur du jugement, manque d’espaces de parole ou tabou sur la souffrance, les collaborateurs en détresse ne tirent pas toujours la sonnette d’alarme. Le rôle des RH : détecter ce que personne ne dit.


Burn-out au travail : les signaux faibles à ne pas ignorer


1. Retrait social progressif

Un salarié qui s’isole, évite les réunions informelles ou coupe sa caméra régulièrement : attention à la déconnexion.


2. Baisse de concentration ou oublis inhabituels

Des erreurs inhabituelles, des oublis fréquents, un sentiment de “flou” : ce sont souvent des marqueurs précoces

.

3. Présentéisme masqué et surinvestissement

Le burn-out peut aussi se cacher derrière une motivation excessive. Trop d’heures, jamais de pause, refus de déléguer : un excès d’implication peut masquer une souffrance.


4. Irritabilité ou fatigue émotionnelle

Des tensions inhabituelles, une nervosité exacerbée ou une perte de patience doivent alerter, surtout si elles s’installent.


5. Ralentissement des prises de décision

Un salarié autrefois autonome devient hésitant, indécis, ou évite les responsabilités : signe de surcharge mentale possible.


6. Changements physiques ou comportementaux

Fatigue apparente, maux de tête récurrents, modification de l’apparence ou du comportement général : ce sont parfois les premiers signes visibles.


Que faire quand on détecte un début de burn-out ?


Proposer un espace de parole et dédramatiser

L’objectif n’est pas de diagnostiquer, mais d’ouvrir un dialogue. Sans jugement, sans urgence. Simplement pour écouter et comprendre.


Co-construire un plan d’accompagnement

Allègement temporaire de la charge, accompagnement psychologique, télétravail adapté, médiation : il existe des solutions concrètes.


Travailler sur les causes systémiques

Un cas de burn-out ne se règle pas uniquement au niveau individuel. Il est souvent révélateur d’un dysfonctionnement plus global : surcharge, flou, management…

Un responsable RH échange avec un collaborateur en difficulté, dans une démarche d’écoute et de prévention du burn-out.

Conclusion : faire de la prévention du burn-out un réflexe RH


Le burn-out au travail est évitable si l’entreprise développe une culture du repérage précoce et de l’écoute active. Pour les RH, cela passe par la formation des managers, des outils de feedback réguliers, et une posture bienveillante.

Anticiper, c’est protéger. Et surtout, c’est agir avant qu’il ne soit trop tard.

 
 
 

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