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Construire sa résilience en tant que cadre : une nécessité pour la QVT

  • Sophie Larat
  • 31 août 2024
  • 2 min de lecture

Introduction


Être cadre, c’est faire face à une pression constante : délais serrés, responsabilités multiples, changements incessants. Sans une solide résilience personnelle, ce rythme peut épuiser physiquement et mentalement. Pourtant, renforcer sa capacité à rebondir face à l’adversité est un levier puissant pour préserver sa santé, son efficacité et la qualité de vie au travail, pour soi comme pour son équipe.


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Pourquoi ce sujet est un enjeu en entreprise ?


Les cadres influencent profondément le climat de travail. Un cadre épuisé, stressé ou désengagé envoie un signal négatif, parfois inconscient, à ses collaborateurs. À l’inverse, un cadre résilient inspire, fédère et préserve l’équilibre collectif. Travailler sur sa résilience, c’est à la fois un acte de leadership et une stratégie de prévention des risques psychosociaux.


5 actions concrètes pour renforcer sa résilience de cadre


1. Prendre soin de son équilibre personnel


Programmez vos temps de pause (déjeuner, micro-pauses dans la journée, soirées sans écrans), faites de l’exercice, dormez suffisamment. Le corps est le premier levier de la résilience mentale.


2. Repérer ses signaux d’alerte


Apprenez à identifier vos indicateurs personnels de surcharge : irritabilité, fatigue chronique, troubles du sommeil, repli social. Mieux vous vous connaissez, plus vous pouvez agir tôt.


3. Cultiver la flexibilité et l’adaptabilité


Acceptez que le changement soit permanent. Plutôt que de résister, entraînez-vous à voir les imprévus comme des opportunités d’évolution ou de créativité.


4. Créer des espaces de ressourcement


Planifiez dans votre agenda des activités non professionnelles qui vous régénèrent : sport, lecture, jardinage, bricolage, temps en famille... Ce sont des piliers concrets de votre équilibre.


5. Normaliser la résilience dans le management


Partagez avec votre équipe vos bonnes pratiques de récupération. Montrez l’exemple : faites savoir que vous prenez soin de vous, que vous prenez du temps pour souffler. Cela légitime ces comportements au sein de l’équipe.


Exemples d’application


Cas 1 : Marc, directeur commercialEnchaînant les déplacements et les réunions, Marc est au bord de l’épuisement. Il commence par bloquer chaque midi une vraie pause déjeuner à l’extérieur. Progressivement, il introduit 10 minutes de marche après chaque réunion importante. Résultat : concentration et énergie retrouvées, avec un effet miroir positif sur son équipe.

Cas 2 : Fatima, responsable RHFace à une surcharge ponctuelle, Fatima ressent les premiers signes de tension : maux de dos, sommeil perturbé. Elle prend un rendez-vous de suivi avec son manager pour redéfinir ses priorités et déléguer certaines tâches. Elle partage aussi avec son équipe une ressource sur les micro-pauses efficaces. Son geste libère la parole dans le service.


Checklist finale à mettre en œuvre


  •  Identifier mes signaux personnels de stress ou surcharge

  •  Bloquer des moments de pause (physique et mentale) dans mon agenda

  •  Faire au moins une activité ressourçante chaque semaine

  •  Prendre un temps d’échange régulier avec mon manager sur ma charge de travail

  •  Communiquer ouvertement sur mes pratiques de résilience avec mon équipe

 
 
 

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